La rédemption est une pratique imposée aux Servantes condamnées pour des crimes tels que la trahison du genre. Les femmes subissent des circoncisions pour les rendre meilleures et les empêcher d’obtenir du plaisir. Les organes reproducteurs sont maintenus intactes afin que les Servantes puissent continuer à procréer.

Le terme « sauvetage» est utilisé pour désigner les exécutions en République de Gilead . Ceux qui sont exécutés sont considérés comme ayant été «récupérés». Bien souvent, leurs corps sont montrés publiquement, pendus au Mur, le visage cagoulé. Ils servent ainsi d'exemple et d'avertissement.

C’est une exécution particulière, imposée à un groupe de Servante qui participe activement à cette exécution. Les condamnés sont, habituellement, des hommes accusés de viols de femmes. Durant la participation, les Servantes sont autorisées à utiliser les moyens de leur choix pour tuer le condamné. Mais en réalité, n’ayant pas le droit à des armes autre que des pierres, elles tuent en général de leurs propres mains, battant à mort les hommes coupables. Les Servantes utilisent les Particicutions comme moyen de se défouler, de se venger, de laisser couler leur rage, leur chagrin et leur dégoût envers ces hommes qui les privent de leurs droits et libertés. Seules les Servantes sont autorisées à y participer.

Les Servantes le savent : lorsque les cloches sonnent trois fois, elles se doivent de se rendre très rapidement au parc. En silence, elles doivent s'installer en rang, vers leurs coussins rouges et s'agenouiller lorsque la Tante en Chef l'ordonne. Lorsqu'on leur donne l'autorisation, les Servantes se lèvent et retirent leurs ailes (chapeau blanc qu'elles portent), avant de former un cercle.

Un premier coup de sifflet retentit et vient rompre le silence. La Tante donne à l'accusé la sentence choisie. Et la peine est exécutée par les Servantes. Un second coup de sifflet se fait entendre. En général, le condamné est mort ou sur le point de mourir. Les Servantes se retirent, en silence et rentrent chez elle, en groupe de deux au moins.

La violence, en guise de punition, est une habitude au sein de la République de Gilead, aussi bien envers les Servantes que toute personne enfreignant les lois.

Le taser électrique est régulièrement utilisé par les Tantes pour corriger le moindre manque de respect d'une Servante ou pour instaurer la peur.

Les amputations se font également pour punir d'une rébellion, d'un non-respect des lois. Par exemple, une femme surprise à lire se fait couper un doigt. Si elle recommence, c'est la main entière qui est coupée... Pour les femmes lesbiennes ou qui commettent l'acte sexuel, le clitoris peut être retiré. Un homme, qui aurait fricoté avec une femme (même sa Servante), peut se faire couper un bras...

Les Servantes qui tentent de s'évader du Centre se font frapper à coups de fouet, dans le dos et sur les pieds, pour les empêcher de marcher.

Si quelqu'un met sa vie, ou celle d'autrui en danger, il sera condamné à une lapidation, jusqu'à ce que mort s'en suive.